Intégrer un des "BIG4" quand on est ISC, bien sûr c'est possible !
J’entends trop souvent des étudiants ou de jeunes Alumni me dire qu’il est inutile de postuler dans les entreprises du « big 4 » car « avec un diplôme ISC, on ne passe pas ».
Pourtant le nombre d’Alumni qui y travaillent dément cette affirmation, et les recrutements se font de plus en plus sur les compétences et la personnalité.
Alexandre Mautret (ISC 2018) en est un bon exemple. Il nous raconte comment il est devenu Consultant senior secteur public chez PwC France. Et pour les étudiants ou Alumni intéressés, il est prêt à vous coopter si vous avez le profil !
Bonjour Alexandre, raconte-nous ton parcours à l'ISC ?
Entré en 2014, j'ai commencé mon parcours à l'ISC par l'international track pour améliorer ma pratique de l'anglais et ait intégré l'association ISC Network. Pendant ma deuxième année, je suis parti à Fresno en Californie dans le cadre de mon échange. J'ai ensuite réalisé une année de césure durant laquelle j'ai réalisé 2 stages de 6 mois avant d'entamer ma troisième année par le master en management des systèmes d'information.
Ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir restera ma première année dans l'école car nous pouvons pleinement profiter du système associatif et des événements organisés tout au long de l'année.
Après l'ISC tu as intégré PWC, raconte-nous
Après être sorti de l'ISC j'ai intégré une ESN pendant 1 an et demi avant d'entrer à PwC il y a 2 ans et demi dans la BU spécialisée dans la transformation digitale du secteur public. Pour être honnête, c'est une des entreprises que je souhaitais intégrer plus tard dans ma carrière après avoir acquis assez d'expérience, mais « qui ne tente rien n'a rien ».
C'est ma compétence SI qui a pas mal joué durant l'entretien mais depuis j'ai pu réaliser plusieurs missions très variées, enrichissantes et avec un fort impact comme par exemple accompagner la mairie de Paris sur son SI élection dans le cadre des élections présidentielles.
Alors finalement, Intégrer un des big4 quand on est ISC, c'est facile ?
Oui et non. Comme pour toutes les grandes entreprises comme PwC, nous sommes amenés à nous confronter avec des personnes provenant des meilleures écoles françaises qui convoitent les mêmes postes ce qui peut parfois affaiblir nos chances d'obtenir des entretiens. Mais je pense qu'il faut avant tout oser et que ces entreprises sont bien plus accessibles qu'elles n'y paraissent. En particulier pour quelqu'un étant sorti de l'ISC car il ou elle arrivera toujours à se démarquer lors de ces entretiens grâce à son oration, et encore plus une fois intégré sur des projets par son côté pragmatique, ses capacités d'adaptation et son esprit d'initiative. Un des meilleurs moyens d'intégrer un des big4 reste le fait d'être recommandé par quelqu'un en interne ce que je me ferais le plaisir de faire si un alumni est intéressé.
Travailler chez PWC, c'est comment ?
Etonnant. Je ne m'attendais pas à cet état d'esprit lorsque je suis arrivé ce qui a coupé court à l'ensemble de mes préjugés sur les big4, en tout cas en ce qui concerne PwC.
Premièrement, les managers sont à l'écoute des envies et de l'ambition des consultants, il est possible de changer facilement de mission et de refuser celles qui ne nous correspondent pas.
Nous sommes également très indépendants dans notre manière de travailler, il n'y a pas de contrôle de présence ou de micro-management et le volume de travail est tout à fait raisonnable. L'environnement de travail y est également agréable si l'on décide de se rendre au bureau doté d'un grand parc privé dans lequel sont réalisés de nombreux événements, mais on peut tout aussi faire 100% de télétravail. Enfin, l'évolution y est constante que ce soit en termes de connaissances, de promotion hiérarchique ou de salaire.
Un dernier mot ?
J'ai beaucoup parlé de PwC mais je crois qu'une des leçons à retenir est qu'il faut toujours OSER, que ce soit en tant qu'entrepreneur ou de candidature dans les entreprises qui nous attirent, et ça l'ISC nous l'a très bien appris.
Merci beaucoup Alexandre. De tous mes échanges avec les Alumni je retiens effectivement « qu’à ISC, rien d’impossible ! Il faut travailler, travailler encore et… oser ! »
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