Interview de Laurent Buanec (ISC Paris 97 et lauréat du Hall of Fame 2013), Directeur Général Adjoint de Twitter France
Laurent sera speaker aux Sommets du Digital en février prochain. Il répond aux questions des organisateurs du sommet.
EXTRAIT :
Comme Emmanuel Faber, que vous avez cité, de plus en plus de dirigeants s’expriment sur Twitter. Est-ce devenu un passage obligé, n’y a-t-il pas également des risques pour eux à s’exposer ainsi ?
Pour un dirigeant aujourd’hui, s’exprimer directement sur une plateforme publique comme Twitter a plusieurs vertus. On citera entre autre l’incarnation qui humanise la marque et la transparence qui crée la confiance.
Les consommateurs y sont sensibles : selon une étude parue dans le Financial Times en 2015, 77% des clients achèteraient plus de produits de leur marque favorite si le/la CEO était actif sur Twitter.
Pour autant il est vrai qu’il s’agit de nouvelles compétences, qu’il faut apprendre à maitriser. Un Tweet d’Elon Musk a pu faire gagner ou perdre l’équivalent d’un milliard de dollars de valeur de sa société en bourse.
Certains dirigeants délèguent la gestion de leur compte à leurs équipes d’expert, d’autres en ont fait un outil personnel d’une efficacité redoutable.
Gardons en tête que la politique RSE de son entreprise n’est pas le seul terrain de communication possible pour un dirigeant. Qu’il s’agisse de communication financière, ou encore de marque employeur la parole d’un dirigeant sur Twitter est un atout pour son entreprise. A ce titre on notera les utilisations diverses de Stéphane Richard, CEO d’Orange ou encore de Patrick Pouyanné, CEO de Total.
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